Mali: les blessés sont la priorité de l’armée après la nouvelle attaque au Nord
Au Mali, l’armée a de nouveau été attaquée par de présumés terroristes, ce lundi, dans le nord du pays. L’opération était, semble-t-il, minutieusement préparée. Selon un communiqué de l’armée malienne, 24 militaires et 17 terroristes ont été tués et du matériel a également été détruit chez l’ennemi.
« L’une des priorités ce mardi, ce sont nos blessés », a expliqué à RFI une source militaire malienne contactée dans le Nord. Certains d’entre eux ont été évacués vers la localité nigérienne de Tiloua, d’autres vers la localité malienne de Gao, après un passage par la ville de Ménaka.
Barkhane en opération
Dans cette ville, ce mardi, des habitants aperçoivent dans le ciel des avions français de l’opération Barkhane en pleine opération. S’agit-il de ratissage dans la zone, d’un accrochage ? Est-il plutôt question de porter secours à des troupes alliées ? Aucune précision n’a été donnée pour le moment. C’est au sud de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger, que de présumés jihadistes ont attaqué les troupes maliennes.
Vingt-quatre militaires tués
Selon un communié officiel, 24 militaires maliens et 17 présumés jihadistes ont été tués. Ce bilan est encore provisoire. D’après une source sécuritaire nigérienne, les assaillants à bord de sept véhicules ont utilisé une ruse de Sioux pour cette attaque. En circulant également dans des tricycles, appartenant à des centres de santé, ils se sont fait passer pour des membres du personnel médical en campagne de vaccination.
■ Réaction au forum paix et sécurité de Dakar
La nouvelle de cette attaque s’est répandue dès ce lundi jusqu’à Dakar, puisque la capitale sénégalaise accueille depuis actuellement le sixième forum sur la paix et la sécurité en Afrique. Dirigeants, chercheurs, militaires et ONG sont réunis en assemblée ou en ateliers. Et ce mardi matin, le ministre de la Défense du Niger, Issoufou Katambé, en réaction, appelle à plus de mobilisation pour lutter contre les groupes armés au Sahel.
C’est le quotidien de nos populations de nos soldats dans cette zone.