2ème tranche des logements sociaux : Quand l’inconfort titille la colère et l’indignation

Depuis le 31 Mai dernier, l’office malien de l’habitat n’est pas parvenu à répondre à ses obligations vis à vis des bénéficiaires des logements. Bien que les contrats soient signés, l’incertitude et le désordre persistent toujours.

En effet, à N’Tabacoro comme à Kati, c’est le flou et l’échec des autorités en charge de ces logements qui ne sont toujours pas dans les normes. L’eau et l’électricité constituent l’attente insoutenable des bénéficiaires de la première tranche. Ces besoins fondamentaux qui doivent être les obligations de l’Etat est en train de fausser toute la procédure au niveau de compatriotes dont les moyens sont dérisoires.

Selon des sources du Figaro du Mali, la commission d’attribution envisage de passer, courant Janvier 2020, à la seconde phase de logements sociaux. Les complications qui persistent avec les maisons attribuées depuis 7 mois persistent et elles risquent de compromettre toute la procédure.

L’organisation de défense du droit au Logement au Mali a exprimé toute son indignation sur l’incapacité de l’OMH et de ses partenaires à pouvoir assurer la viabilisation totale (eau, électricité et voies d’accès) qui empêchent aux « malheureux »bénéficiaires d’être tranquilles.

Pour un membre de l’ODDL Mali, des mesures vont être envisagées afin que les responsables chargés de l’habitat puissent respecter leurs engagements sur les logements déjà attribués. Faut-il encore augmenter sur la vie infernale des demandeurs et des bénéficiaires qui cherchent à être soulagés?

Les premiers bénéficiaires ont été surpris par la lenteur des travaux, le sabotage des travaux et l’indifférence et l’incapacité à pouvoir résoudre les failles dans les logements attribués. En attendant, les postulants qui sont en attente expriment aussi leur impatience à connaître leur sort dans ces attributions envisagées le mois prochain. Mais d’autres voies pourraient freiner ce processus car elles estiment qu’on ne saurait ajouter du désordre au désordre.

SourceFigaro du Mali

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