Je m’appelle Mamadou Alassane MAÏGA Je suis capitaine de l’armée. J’ai été arrêté deux fois par la sécurité d’Etat du Mali. La première arrestation a eu lieu le 10 janvier 2015 jusqu’au 20 juillet 2015.
J’ai été transféré à la gendarmerie le 10 octobre 2015. Au cours du transfert, nous nous sommes évadés.
Le 4 novembre 2015, fin de la cavale en Guinée, retour en prison (sécurité d’Etat) du 6 novembre 2015 au 29 avril 2016.
A ma première incarcération, j’ai été à la cellule n°5, et la seconde incarcération cellule n°4.
Question : « pendant votre incarcération à la sécurité d’Etat, avez-vous rencontré un journaliste qui se nomme Birama TOURE ? »
Réponse : « non je ne connais pas de Birama TOURE, tous les détenus qui étaient présents pendant mon incarcération je les connais tous sans exception. Certains ont été libérés et d’autres non, tous les détenus qui étaient présents tout au long de mon incarcération sont tous vivants au jour d’aujourd’hui ».
Question : « pouvez-vous citer des noms des détenus qui étaient avec vous dans la cellule n°4 ? »
Réponse : « Moussa SIDIBE, Ibrahima DIALLO, Ibrahima DJIBO (ce dernier était burkinabè) et moi. Nous étions au total quatre.
Question : « avez-vous vu ou entendu monsieur Moussa DIAWARA ? »
Réponse : « Pendant mon incarcération ni moi ni les détenus avons vu monsieur Moussa DIAWARA ».
Question : « est-ce que les gardes faisaient l’appel ? »
Réponse : « Oui ils faisaient l’appel de tous les détenus chaque matin ».
Question : « Avez-vous déjà entendu le nom de Birama TOURE ? »
Réponse : « non je n’ai jamais entendu ce nom pendant mo incarcération ».
Question : « qui était chargé des enquêtes et des interrogatoires des détenus ? »
Réponse : « le Colonel N’DIAYE était chargé des enquêtes des détenus ainsi que son adjoint ABACHA ».
Question : « le journal Express confirme dans un article que vous étiez avec Birama TOURE, qu’en est-il ? ».
Réponse : « je suis surpris et étonné car je ne sais pas qui a cité mon nom dans cette histoire, je défie le journaliste qui a écrit cela ainsi que quiconque car je n’ai jamais dit ça. Ce n’est pas bien de mentir sur les gens ou de déformer. Ces propos sont mensongers et diffamatoires. Je répète, je ne connais pas Birama TOURE et je n’ai jamais partagé ma cellule avec ce dernier. A mon avis, c’est un mensonge monté de toute pièce pour des fins personnelles. Ils sont animés par un esprit de vengeance ».
Question : « est-ce que l’on vous a déjà proposé de témoigner en disant que Birama TOURE était avec vous contre un service ? »
Réponse : « oui, on me l’a proposé contre une promotion professionnelle et une libération ainsi que le maintien de mon travail. J’ai refusé car je connaissais déjà ma date de sortie, j’avais déjà été jugé et je n’étais pas intéressé ».
Question : « quel est votre dernier mot ou avez-vous quelque chose à ajouter ? »
Réponse : « que la vérité triomphe car je ne suis pas une marionnette. Ceux qui disent que je le connais ou que j’ai partagé ma cellule avec Birama TOURE, je suis prêt à faire une confrontation avec ces derniers ».
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