Prouver que l’accord d’Alger reste le seul cadre pour le retour de la paix ARRUM-Mali en fait son combat

Le lundi 15 avril 2019, la maison de la presse a servi de cadre à la tenue d’un atelier organisé par l’Association pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale du Mali (ARRUM-Mali). Objectif du dit atelier permettre aux membres de l’association qui ont fait le déplacement de Kayes à Kidal de mieux appréhender le contenu de l’accord issu du processus d’Alger , un accord qui a suscité beaucoup de supputations. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du Ministre de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation nationale Mr Attaher Ag Iknane en présence du président d’ARRUM-Mali Mr Abdoulaye Amadou Diallo.

Faire du Mali, un havre de paix tel est l’objectif de cette rencontre qui regroupe l’ensemble des fils du Mali. Cela passe impérativement par une connaissance approfondie du contenu de l’accord d’Alger. C’est pourquoi, ils sont 50 participants venus de toutes les régions y compris Taoudenni et Ménaka à prendre part à cet atelier. Aussi, pour que ce rendez-vous du donner et du recevoir ne soit pas peine perdue ARRUM-Mali a fait appel à des éminents chercheurs qui se sont appropriés l’accord d’Alger du début à la fin du processus. Aussi sans gêner le gouvernement qui aussi est à la manœuvre depuis quatre ans pour promouvoir la paix, ARRUM se veut plutôt une structure d’appui et d’accompagnement pour que la partie septentrionale du pays meurtrie par un conflit qui n’a aucune justification puisse à nouveau être un espace de concorde, de dialogue où le vivre ensemble n’est pas un rêve mais plutôt une réalité. Ce vivre ensemble ne peut être une réalité que, si la sécurité, le développement économique et socioculturel, la réconciliation, la justice et les questions humanitaires cheminent ensemble. Aussi, les thématiques qui seront abordés connaitront deux modules, le premier traitera du contenu de l’accord et du processus de sa mise en œuvre et le second sur les acquis de l’accord quatre ans après sa signature. Pour le président d’ARRUM-Mali Abdoulaye Amadou Diallo, cette formation sera une initiative qui va aider les autorités à identifier et collecter tous les obstacles qui sont susceptibles d’entraver le retour de la paix. Mr Diallo de souligner que l’objectif à terme est d’organiser dans toutes les capitales régionales des échanges citoyennes avec comme public cible la jeunesse qui est l’avenir du Mali de demain.
Dans son allocution, le représentant du PNUD, Daouda Coulibaly, dira que la mise en place d’un département en charge de la réconciliation et de la cohésion sociale est le signe que le gouvernement est déterminé à poursuivre sur le chemin de la paix en appliquant à la lettre le contenu de l’accord d’Alger. Pour le représentant du ministère de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation Attaher Ag Iknane , cette rencontre est la preuve que des citoyens sont prêts à prendre des initiatives pour accompagner le gouvernement dans sa quête d’une paix durable .
Oumou Cisse

Le Triomphe

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