Diminution du prix du coton : les agriculteurs doivent parler le même langage
L’hivernage 2020 s’annonce mal pour l’agriculture malienne. Les cultivateurs de coton décident de ne pas mettre sous terre le coton. Le gouvernement du Mali décide d’acheter le coton à 200 fcfa le coton. La crise du coronavirus a été comme étant la cause de ce chamboulement, mais les pays pensent que c’est de la tromperie.
Dans toute cette affaire, les cultivateurs du coton parleraient le même langage de Sikasso à Koutiala. Les activités sont lentes en ce début d’hivernage et les paysans se dirigent vers les cultures de mil, de sorgho, etc. Il faut dire que les paysans sont les personnes qui souffrent le plus au Mali. Ils sont les producteurs et aussi les pauvres. Ce système doit changer au Mali. Dans beaucoup de pays de l’Afrique de l’Ouest, ce système existe. Quand on image que les paysans s’endettent pour avoir les engrais, lorsque le coton est vendu, l’argent prend du temps, voire deux à trois mois souvent.
Le fait que les paysans parlent le même langage, cela est un début de changement d’attitude de la part des paysans. Chacun travaille pour ses intérêts, donc les intérêts doivent être défendus et préservés. Les paysans ne doivent pas se contenter de cultiver et d’attendre l’argent, ils doivent se former, chercher à comprendre, éviter les magouilles politiques. Le pays se vante de sa puissance agricole sur la scène internationale mais la population en souffre car elle ne bénéficie pas des intérêts de cette puissance agricole.
Dans toute cette situation, on peut dire que les responsables en charge des questions agricoles semblent ne pas être corrects avec les paysans qui souffrent durant tout un hivernage pour récolter le regret. L’autre Hic est que l’engrais pour le maïs ne peut pas être obtenu sans celui du coton, les deux seraient liés. Il est temps pour les paysans de sortir de l’illusion.
Yacouba Dao
Source: L’Aube d’Afrique