Crise sociopolitique : Le M5-RFP maintient son rassemblement de demain
Au cours d’un point de presse qu’il a animé hier, l’imam Mahmoud Dicko, président d’honneur de la Coordination des mouvements et associations de soutien à Mahamoud Dicko (CMAS), a annoncé le maintien du rassemblement prévu demain sur la place de l’Indépendance.
Cette annonce intervient alors que le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, le Premier ministre Dr Boubou Cissé et des acteurs politiques et de la société civile multiplient des actions visant à décrisper la situation sociopolitique du pays. Après le rassemblement du 5 juin dernier, de nombreux acteurs (religieux, société civile, autorités traditionnelles, ancien chef d’État…) ont entrepris des actions pour tenter de décrisper le climat sociopolitique, privilégiant la voie du dialogue. C’est le cas du Cadre d’action, de médiation et de veille des confessions religieuses et des organisations de la société civile.
Ce groupement, au cours d’un point de presse, a demandé à tous les acteurs, leur engagement dans la recherche de solutions définitives de sortie de crise tout en préservant les institutions de la République. Il soutient aussi toute initiative visant la stabilité du pays et l’amélioration des conditions de vie des populations, encourage les autorités et les acteurs de tous bords à privilégier le dialogue et nos mécanismes traditionnels de gestion de crise.
Pendant ce temps, le président de la République, lui-même, a eu une rencontre avec le représentant résident de la Commission de la Cedeao, le Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel et le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali venus offrir leurs bons offices.
Lors de son adresse à la Nation, le dimanche 14 juin dernier, le chef de l’État a déclaré avoir entendu les revendications et les interpellations. Mardi dernier, il a rencontré les forces vives de la Nation au Centre international de conférences de Bamako (CICB) où il a fait d’importantes annonces, entre autres, l’application de l’article 39 pour mettre fin à la grève des enseignants, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Le président Keïta s’est aussi dit disposé à explorer les voies et moyens possibles pour apaiser les frustrations nées des dernières élections législatives. Mais également à organiser une conférence sociale pour que l’ensemble national discute de ce que l’État devra concéder à chacun, selon son dû…Lire la suite sur lessor
Source: Essor