Un homme retrouvé décapité en région parisienne, l’agresseur neutralisé par balles – images

Un individu a été neutralisé par les forces de l’ordre dans le Val-d’Oise, il est suspecté d’avoir tué à l’arme blanche un homme près d’une école, à Conflans-Sainte-Honorine. Le parquet antiterroriste a annoncé s’être saisi de l’enquête.

Un homme a été décapité dans le Val-d’Oise et une intervention de police est en cours à Eragny, a écrit la police du département. Un individu a été neutralisé par des agents de la Brigade anti-criminalité (BAC), après une dizaine de coups de feu, a appris Sputnik de source policière.

Il s’agit de l’agresseur suspecté d’avoir tué un homme près d’une école à Conflans-Sainte-Honorine en lui portant plusieurs coups de couteau à la gorge.

Un périmètre de sécurité a été mis en place par les forces de l’ordre et des équipes de déminage ont été appelées sur place, le suspect étant soupçonné de porter une ceinture d’explosifs, selon l’AFP.

Un lien avec des caricatures de Mahomet

La victime de l’attaque au couteau est un professeur d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine qui aurait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, rapporte Europe 1. Il aurait été attaqué en représailles. Selon une source policière citée par Reuters, des témoins ont entendu l’assaillant crier «Allahu akbar».

Après son geste, l’agresseur a d’ailleurs revendiqué l’acte sur Twitter. Il a partagé la photo de sa victime décédée, l’accompagnant du commentaire suivant: «À Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad». Le compte concerné a été suspendu.

Le parquet antiterroriste saisi

Le parquet antiterroriste a annoncé se saisir de l’enquête, pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle».

Diverses sources contactées par les médias indiquent que l’agresseur est décédé.

En déplacement au Maroc, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de rentrer immédiatement à Paris. Il s’est entretenu avec le Premier ministre Castex et le Président Macron, a précisé une source proche de son entourage à l’AFP. Le Président de la République doit pour sa part se rendre à la cellule de crise de Beauvau, avant de se déplacer sur les lieux, ajoute l’Élysée.

À l’Assemblée Nationale, les débutés se sont levés pour saluer la mémoire de la victime et marquer leur solidarité avec «l’ensemble du corps enseignant».

Sputnik

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