RETOUR RAPIDE A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL : Antonio Guterres exige un calendrier électoral acceptable

La semaine dernière, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies(ONU), Antonio Guterres a demandé aux autorités maliennes de présenter un calendrier électoral acceptable pour sortir le pays de l’impasse. Cela intervient dans un contexte de bras de fer entre Bamako et l’institution sous régionale.

Le secrétaire général de l’ONU a exprimé ses préoccupations face à la situation du Mali. Suite à son entretien avec le Président Ghanéen, qui préside la CEDEAO, du Sénégal, du Nigéria, avec Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine, et aussi avec le Ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, il affirme qu’il rentrera en contact avec les autorités maliennes pour aborder la question de la transition afin de trouver des voies et moyens pour débloquer cette situation.

Le Secrétaire général de l’Organisation des nations Unis dira qu’il est absolument essentiel que le gouvernement malien présente un calendrier acceptable du point de vue des élections. Selon lui, cela sera le facteur déterminant qui permettra une levée progressive des sanctions par la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Toujours selon lui, sa prise de contact avec les institutions ouest-africaine ont pour but de dégeler la tension afin de permettre à Bamako de sortir de cet isolement. Par ailleurs, il souhaite ardemment que les autorités de la transition adoptent une position raisonnable et acceptable pour accélérer une transition qui a assez duré. Pour lui, le retour à l’ordre constitutionnel doit demeurer une priorité, chose qui permettra à un civil d’accéder aux pouvoir et qui permettra le retour des militaires dans les casernes.

Rappelons que le Conseil de sécurité de L’ONU s’est penché le mardi 11 janvier sur la situation au Mali et lors de la réunion, les membres du Conseil onusien se sont présentés divisés sur la question. La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont rejeté une transition de 5 ans au Mali et soutenu les sanctions annoncées par la CEDEAO. De leur côté, la Russie et la Chine ont plaidé pour la non-ingérence au Mali. L’ambassadeur du Mali à L’ONU a dénoncé lui aussi, dans la lignée de la déclaration du président de la transition Assimi Goïta, les sanctions « illégales et illégitimes » de la CEDEAO.

FT

Source : Miroir Hebdo

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