Mali : une vingtaine de djihadistes «neutralisés» par les forces françaises et maliennes

Une opération « conjointe » de l’armée malienne et de la force française antidjihadiste Barkhane a permis la « neutralisation » dans le nord-est du Mali d’une « vingtaine de djihadistes », ont annoncé samedi soir sur Twitter les Forces armées maliennes (FAMa).
Les faits se sont déroulés « dans la localité d’Akabar, dans le secteur de Ménaka », ont précisé les militaires, sans apporter davantage de détails.

Dans cette région, ainsi que de l’autre côté de la frontière avec le Niger, un groupe djihadiste qui se fait appeler « Etat islamique dans le Grand Sahara » (EIGS) est très actif. Il a notamment revendiqué l’attaque de Tongo Tongo, en octobre 2017 au Niger. Cette embuscade avait coûté la vie à quatre soldats américains et quatre militaires nigériens.
Des zones du Mali toujours hors contrôle
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Cette intervention se poursuit avec l’opération Barkhane, qui mobilise quelque 4 500 militaires dans le Sahel.
Mais des zones entières du Mali échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes. Depuis 2015, les violences se sont propagées du Nord vers le centre, voire parfois le Sud. Elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.

Le village dogon de Sobane Da, près de Bandiagara (centre du Mali), a notamment été le théâtre d’une attaque dans la soirée du 9 juin qui a fait 35 morts, dont 24 enfants.

N.Be. avec AFP

Le monde.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *