L’honorable Moussa Timbiné après le dépôt de la motion de censure : « Cette décision n’a pas été prise parce qu’on est contre la personne de Boubeye ou du président de la République… »

Après le dépôt de la motion de censure contre le gouvernement SBM, l’honorable Moussa Timbiné s’est exprimé devant la presse. Il estime que cette motion est une décision logique avant de préciser qu’ils ne sont ni contre le PM encore moins contre le président de la république.

A l’entame de ses propos, le député RPM élu en commune V du district de Bamako déplore que le Mali connaisse plusieurs difficultés. Pour lui, même si le gouvernement a fait ce qu’il pouvait, les difficultés restent énormes. Il a ensuite expliqué les raisons de la motion de censure. « Depuis le dimanche, nous avons fait des interpellations et avons engagé beaucoup de travaux à l’assemblée ici pour envisager des solutions qui peuvent nous sortir du problème que nous vivons aujourd’hui », explique-t-il avant d’ajouter : « Nous avons constaté qu’au niveau où se trouve la situation aujourd’hui, qu’il était normal, en tant que porte-parole du peuple, de se réunir à notre côté pour trouver une décision concrète ».

A en croire à l’honorable Moussa Timbine, une commission de réflexion de 21 a été d’abord mise en place pour faire des propositions de sortie de crise. Après les travaux de réflexion, dit-il, cette commission a décidé de déposer une motion de censure contre le gouvernement en place. « Cette décision n’a pas été prise parce qu’on est contre la personne de Boubeye ou du président de la République, mais parce que la constitution a donné à chaque institution un pouvoir spécifique pour qu’elle puisse l’utiliser en cas de besoin », s’explique le 1er vice-président de l’Assemblée nationale.

Concernant la question de la probable dissolution de l’Assemblée nationale par le président, l’honorable Timbiné été on ne peut plus clair : « Si le président de la République n’est pas d’accord avec la motion, il est dans ses droits de dissoudre l’Assemblée nationale ».Pour lui, la motion de censure est un droit qui pouvait s’exécuter sans réunion ou consultation préalable. « Mais pour l’intérêt de la nation, on a jugé nécessaire de nous réunir et de mettre la patrie au-dessus de tout en mettant de côté nos divergences politiques, religieuses, raciales et ethniques. Mais de voir en toute honnêteté, les voies et moyens que le pays a besoin pour sortir de cette crise », explique-t-il.

Pour Moussa Timbiné, c’est au nom du peuple qu’ils agissent.

B. Guindo

Le Pays

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