Le chef de file de l’opposition malienne enlevé : Un défi à la République !

L’honorable Soumaïla Cissé président de l’URD, chef de file de l’opposition a été enlevé mercredi dernier entre Niafunké et le village non loin de Saraféré. Son brave garde du corps a été tué et quatre de ses compagnons gravement blessés. Toute chose qui prouve la détermination des commanditaires et auteurs de cette prise d’otage, à atteindre leur but. Un défi à la République.

Soumaïla Cissé et les membres de sa délégation sont portés disparus depuis 15h30 le mercredi 25 mars dernier.

Natif de Niafunké, le respectable homme politique y est candidat pour  les élections législatives qui se sont tenues hier dimanche 29 mars.

Contre  toute attente, mercredi  dernier, avec sa délégation, l’honorable Soumaïla cissé avait quitté Saraféré pour se rendre à Koumaïra, (cercle de Niafunké) dans le cadre de la campagne électorale. Il n’est jamais arrivé à destination et n’a depuis, donné aucun signe de vie.

C’est pourquoi, très vite, plusieurs notables de la région de Tombouctou ont entamé des négociations avec les ravisseurs qui seraient un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.

Naturellement, tous les notables du cercle de Niafunké œuvrent également à faire libérer le fils du pays qui,  malgré l’insécurité  dans la zone a osé venir dans sa région natale (principalement à Niafunké et environnants) pour être aux côtés des siens, leur parler de vive voix de leurs problèmes, leurs souffrances et désespoir.

Entre temps, les FAMA, la Minusma, la force Française Barkane sont activement à la recherche de l’honorable Soumaïla Cissé et sa délégation.

En attendant que le chef de file de  l’opposition malienne soit retrouvé vivant, il y a certaines questions qui demeurent pour le moment sans réponse.

Entre autres ; pourquoi, l’honorable Soumaïla Cissé, de plus chef de file de l’Opposition Malienne a-t-il pu être dans une zone d’insécurité totale (comme la région de Tombouctou) sans bénéficier d’escorte militaire pour le protéger ? Oui a intérêt qu’ainsi soit-il ?  A qui profite le ‘’crime’’ ?

En tous les cas, l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, à quatre jours de la tenue des élections législatives au Mali est un défi aux autorités maliennes, à la République.

Boubacar Sankaré

 

SourceLe 26 Mars

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