LA FRAYEUR DE LA CAMARILLA POLITICO-MAFIEUSE

La nostalgie du pouvoir est un métier à plein temps. Elle s’entretient dans notre pays par des politiciens et leurs collaborateurs désœuvrés. Que dire alors du pouvoir que l’on n’a pas réussi à conquérir ?

Ou que l’on a conquis mais qui vous a échappé à cause de votre traîtrise et votre empressement naturels. Des hommes qui n’ont rien à gérer, rien à faire, que la tentative de déstabilisation des Institutions de leur pays.

Quelle étrange façon de se montrer patriote et homme d’Etat! Le peuple a compris votre jeu alors rien à faire. En effet, depuis qu’il détient le record d’impopularité dans notre pays, chose qui lui a valu son départ de la Primature sous les huées et persifflages, Soumeylou Boubeye Maïga ne sait plus où trouver la rédemption pour reconstituer une pseudo-estime qu’il faut désormais conjuguer au passé. Et depuis l’arrestation de M. Clément Dembélé pour tentative de soulèvement et sédition, trouble aggravé à l’ordre public… c’est la honte qui s’ajoute à l’échec en Somme. Lui qui a eu à gérer les renseignements, doit savoir que nul ne peut braver de façon arrogante l’Etat que la SE est chargée de défendre dans le domaine qui est le sien.

Si lui avait utilisé la SE comme échelle, cela n’est nullement le cas pour son lointain successeur qui ne cherche rien d’autre qu’à servir avec loyauté l’Etat. Alors pour se venger comme à son habitude, SBM fait appelle à son ami et complice M. Mamadou sinzi Coulibaly, qui débourse des millions pour arroser copieusement des cyber-actistes à travers son rejeton d’apprenti manipulateur surnommé le héron. Mamadou Sinsi, qui a voulu faire couler le pays en oubliant que lui-même était dans le bateau. Je m’arrête là en attendant d’autres occasions pour dire davantage qui est cet homme. Cet enfant gâté de fils à Papa sans aucun autre mérite que son extraction se glorifie d’être celui qui a commandité et mis en ligne des vidéos à l’extérieur sur le Général Diawara pour tenter de salir le patron de la Sécurité d’État, qu’ils considèrent lui et son Pater comme étant à la base de leur malheur.

C’est bas comme méthode ! On ne se glorifie pas de ça. Personne ne publiera les agapes du faux tigre au bord de la Lagune Ébrié. Dans le combat des hommes on s’affronte à visage découvert c’est ça la grandeur. Droit dans ses bottes le Général Moussa Diawara, un officier de valeur, digne, honnête, humble et loyal, continue de servir le Mali sans jamais se départir de son sang-froid et de son calme olympien. Il sait que les Maliens ont compris que seules la rancœur et le mépris seraient au rendez-vous de leurs vidéos. Le Mali serait -il devenu la forme suprême du jeu dramatique dans des démocraties qui demeurent « théâtrocratiques  » ou loufoques ? En tous les cas, l’immédiateté apparente constitue une menace pour notre société, ses principes et ses valeurs.

Des personnes que tout rejette dans la société parce qu’ayant échoué dans tout constituent aujourd’hui le bataillon autour de SBM car à part ceux-ci aucun malien sérieux ne peut le suivre. Dommage ! Depuis un certain temps, le sensationnel spectacle, le choc brutal des images et des injures sont en train de l’emporter sur la lecture sérieuse des chroniques, l’analyse précise des informations et le croisement exigeant des contenus. La singularité et la barbarie de l’intelligence de certains vidéomans nous laissent sans voie.

Ce mépris inacceptable de dire n’importe quoi à propos de n’importe quoi et surtout de croire n’importe quelle fable proférée par n’importe qui. Ils doivent s’évertuer à faire en sorte que la condamnation intransigeante du crime ne nourrisse pas la vengeance aveugle et l’amalgame imbécile. L’enjeu est d’apprendre à questionner avec audace et humilité et de comprendre que la vérité se construit et ne se décrète pas.

Ces gens ont de notre société une vision sectaire, figée et partisane. Or ils doivent porter sur le monde un regard éclairé. De toutes les façons les auteurs de toutes ces manœuvres et manipulations se fatiguent pour rien, car les Maliens ont compris et ne se satisfont plus d’une interprétation tendancieuse de l’information.

Ils font le distinguo maintenant entre l’information vraie, de la manipulation et de l’imposture. Aux politiques Maliens et consorts, comme disait : Cioran :  » une seule chose importe : apprendre à être perdant.  »

Sory Sissoko

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